MALO NDIMBA MOBUTU, le petit fils de MOBUTU fait depuis quelques mois la une de l’actualité en RDC et en Afrique centrale. Tout le monde parle de Malo Mobutu, ce personnage qui parait nouveau pour certains qui ne le reconnaissent que par son célèbre nom de famille « Mobutu ». Malo Mobutu incarne la renaissance du nationalisme congolais pour beaucoup de jeunes qu’il inspire.
- Qui est Malo Mobutu ?
- Malo Mobutu, parcours du manager chevronné
- Quelle place dans la politique en RDC ?
- La renaissance de la famille Mobutu ?
Ce présent article vous fait découvrir ce fin manager proche de la famille Bemba par sa province d’origine : le Nord-Ubangi.
Qui est MALO NDIMBA MOBUTU
Petit-fils du feu maréchal Mobutu, président du Zaïre, MALO NDIMBA MOBUTU est de la lignée de Manda Mobutu troisième enfant de Mobutu. Cette rare figure des héritiers de la grande famille Mobutu ne se définit plus uniquement par ce nom grâce à ses prouesses et à ses exploits qu’il doit non seulement à ses qualités personnelles mais aussi et surtout grâce à son parcours élogieux tant dans l’administration privée que publique, dans le marketing que dans la communication.
Parcours et expériences professionnelles
Elite de New York University, de l’Institut Supérieur de Gestion et de la fameuse Ecole Nationale, Malo Ndimba Mobutu a connu une carrière plutôt riche en couleurs et a brillé tantôt comme :
- De janvier 2009 à janvier 2010, Supérieur Commercial au sein de la CCA International, France
- De mars 2010 à novembre 2011, Consultant associé, France
- De janvier 2012 à novembre 2015, Responsable Marketing, AFRICA UNION CIVIL WORKS, Zambie
- De décembre 2015 à janvier 2018, Responsable de site, Africa Union Financial Services, RDC
- De janvier 2018 à décembre 2018, Africa Union Cargo Zambia terminal, Responsable Développement Commercial, Zambie
- d’avril 2019 à Novembre 2019, Conseiller en développement, Présidence de la République Démocratique du Congo, RDC
- De mai 2021 à juillet 2022, Conseil principal en charge de l’investissement et mobilisation des ressources, RDC
- De juillet 2022 à aujourd’hui : Gouverneur de Nord-Ubangi
Parcours politique de MALO NDIMBA MOBUTU
Malo Ndimba Mobutu commence à se familiariser avec l’environnement politique depuis fin 2019. D’abord comme conseiller à la présidence de la République puis intègre le ministère de l’aménagement du territoire toujours comme conseiller.
C’est en juillet 2022 que le citoyen Malo Mobutu décide de venir voler au secours de la province de Nord-Ubangi, province de ses ancêtres. Cette apparition en politique d’un des petits fils de l’aigle de Kawele est à la fois un besoin de la province qui désire avoir à sa tête un patriote des pures souches et en même temps un devoir patriotique et d’honneur pour le citoyen Malo Ndimba Mobutu qui se sent concerné par la situation de ses frères du Congo profond. Patriote et nationaliste, Malo Mobutu incarne des nos jours la renaissance du nationalisme congolais.
Jusqu’à ce jour, le fin manager n’a pas encore afficher publiquement son appartenance politique.
Quel avenir politique pour le citoyen MALO NDIMBA MOBUTU?
Si après les élections de 2006, le fils de Mobutu Nzanga Mobutu avait donné une lueur d’espoir pour les milliers, millions des congolais sympathisants et fans de la grande période Zaïre. Cette lueur d’espoir ne fut qu’éphémère car, Nzanga ne continua pas à faire la une de l’actualité pour longtemps.
L’avènement de Malo Mobutu est donc une passation de l’étendard d’honneur qui ne peut que réjouir plus d’un congolais soucieux de l’émergence du Congo. Pour les analystes, l’avenir politique du citoyen Malo Mobutu est rassurant et sera encore plus déterminé par ses premières impressions et empreintes.
Un nom de famille ne suffit pas pour un gouvernorat de qualité. Il fait des réalisations concrètes en faveur de la population du Nord-Ubangi, délaissée dans la misère depuis la chute du régime prédateur du maréchal Mobutu, fils de cette terre. Être compétent, par des études faites et le parcours professionnel notamment, constitue un profil nécessaire mais ce n’est pas suffisant: il faut aussi de la performance, soit construire des infrastructures (routes, barrages électriques, etc.) et des services sociaux de base (écoles, centres de santé, etc.), scolariser le plus d’enfants possible, mettre en place des conditions cadres qui vont favoriser l’implantation d’entrepreneurs et d’entreprises qui vont offrir des emplois (et donc des revenus), inciter à des changements culturels positifs dont l’ouverture à une maîtrise de certaines technologies modernes (maisons en dur, menuiserie, mécanique, etc),
Bon vent et gouvernorat à évaluer durant le prochain cycle électoral!
Nzogu Bin Kyantede P R
Lumumbiste & Panafricain