STEM, une nouvelle mine d’or pour l’Afrique

STEM désigne Science, Technologies, Ingénierie, et Mathématique. De manière simple, STEM désignent les secteurs de vie socio-économique qui implique la science, les technologies, l’ingénierie et les maths prises dans leur complémentarité. Ce concept fait aussi allusion à des démarches et méthodologies éducatives et didactique fondées sur l’approche plus pratique et pragmatique, innovant ainsi tant l’enseignement que l’apprentissage de ces disciplines. En parlant de STEM Afrique nous analysons l’apport de STEM au développement de l’Afrique.

Il y a deux décennies, le savant camerounais Jacques BONJAWO avait produit « internet, une chance pour l’Afrique ». Cette ébauche d’une vision futuriste de l’Afrique à l’époque était en réalité une projection sur ce que les STEM peuvent apporter de plus précieux à la société africaine.

Actuellement, à l’ère de la révolution numérique africaine, un nouveau mode de vie, une nouvelle vision sociale s’impose : Les STEM. Découvrons dans cet article cette véritable mine d’or.

STEM en Afrique, des profils nouveaux pour une société nouvelle à bâtir

Ils ne veulent plus être seulement utilisateurs inactifs, les fils et filles d’Afrique pensent désormais aux profils STEM pour apporter plus de la valeur à leurs milieux par l’innovation et la recherche.

Grâce à l’éducation STEM, la société africaine veut se doter des compétences nécessaires pour faire face à ses divers défis et améliorer ainsi les conditions de vie de ses habitants. Cette nouvelle éducation offre à la société des jeunes susceptibles d’apporter des solutions à ses problèmes car compétents.

La société a plus besoin des techniciens praticiens mettant en valeur l’interdisciplinarité pour résoudre ensemble ses problèmes plutôt que des gratte-papiers bureaucrates. La nouvelle société africaine est celle où l’homme et la femme, apportent une valeur ajoutée grâce aux STEM pour une autosuffisance et une indépendance solide.

STEM, une solution pointue aux problèmes de l’Afrique

Quel que soit le secteur de la vie socio-économico-culturel, STEM est indispensable car grâce à ces domaines de compétentes, elles dotent la société des solutions pointues qu’elles soient médicales, socio-économiques, culturelles ou même touristiques. Elles apportent solutions aux énormes problèmes de l’Afrique dont ont peut citer:

Le réchauffement climatique grâce à des compétences interdisciplinaires rassurant ainsi l’efficacité et l’innovation.

La famine, l’Afrique est l’un des continents ayant le plus fort taux de famine au monde. Grâce aux STEM, les jeunes africains sont de plus en plus aptes à apporter des solutions alimentaires de lutte contre la faim en utilisant des ressources locales disponibles et adaptées à leurs milieux.

Il en est de même pour les problèmes sanitaires, d’infrastructure et d’urbanisation qui ont besoin d’un coup des pousses des jeunes compétences en STEM pour leur gestion harmonieuse.

STEM, l’Afrique est-elle prête ?

Depuis bien longtemps, l’on doute de l’Afrique, on pense qu’elle n’est pas assez prête. Ce qui est moins vrai.  A l’heure du numérique, l’Afrique a su dépasser son retard et se présente de plus en plus rassurante et prête à exceller dans les STEM grâce à sa jeune population et ses infrastructures en croissance.

De plus en plus les jeunes filles et garçons s’intéressent aux STEM, ils sont prêts à tout pour créer de la valeur et laisser leurs empreintes.

Grâce aux nouvelles universités technologiques et aux nouvelles outils NTIC, ils ont accès à une formation de qualité répondant au standard international. A côté de cette formation formelle académique, on note aussi un mentorat de qualité à partir de partout sur la planète grâce aux organisations regroupant des scientifiques militants des STEM.

Certes, STEM Afrique n’est pas le modèle, mais ce courant est en train de prendre de l’ampleur et de plus en plus d’acteurs du secteur de l’éducation et des professionnels s’y intéressent. Si l’éducation STEM, les classes STEM, les modèles STEM sont déjà bien assis dans certaines écoles des certains pays, on ne peut en dire autant pour les autres qui manquent encore le minimum. La bonne nouvelle est que l’élan est là, il ne s’agit pas d’une affaire de l’Etat mais d’un engagement de toute la communauté. Les efforts constants et le travail titanesque que fournissent les écoles et associations des scientifiques africains sont louables. On citerait Lycée LIZIBA, STEMDRC, NEF, AIMS.